SŒUR SAULE PLEUREUR
Pardonnez pour guérir

“La sœur Saule Pleureur” nous murmure un doux mot bien trop souvent mal compris : pardonner. Bien souvent, quand on parle du pardon, nous avons l’impression de devoir libérer de notre jugement – et même de notre sentence – la personne qui nous a blessé en lui laissant le droit de pouvoir recommencer. Et pourtant, qu’il s’agisse d’une tiers personne, d’une situation ou de nous-même, en restant sur notre rancœur, notre amertume et/ou nos blessures, inconsciemment nous nous punissons nous-même car nous brûlons de l’énergie à des fins vaines, nous nous privons de la possibilité de passer à autre chose, d’évoluer sur notre chemin en prenant conscience aussi de ce que nous devrions essentiellement retenir de l’événement qui nous a blessé et bridons les élans et l’expression de notre cœur en nous créant des blocages.  Ne pas pardonner, c’est avant tout se punir soi-même. Alimenter sa rancœur, c’est raviver notre propre blessure. Pardonner c’est se libérer d’une souffrance et être sur le chemin de la guérison. Pardonner c’est également savoir faire preuve de compréhension quant à la difficulté que nous rencontrons tous à cheminer en s’accommodant de notre humanité, tout en se respectant suffisamment pour ne pas autoriser de futures agressions potentielles, et en respectant suffisamment l’autre pour lui dessiner les limites de sa nécessité à recréer le même type d’interactions. Quelle que soit votre situation, cette très jolie carte vous murmure qu’il est temps de pardonner. Il peut s’agir d’un problème relationnel, d’un incident datant de votre enfance ou d’une expérience conséquente qui vous poursuit depuis longtemps. S’il s’agit d’une problématique avec une autre personne, le pardon vous permettra également de couper les liens énergétiques négatives qui vous lient à elle, tout en vous permettant de guérir de vos blessures. S’il est question de quelque chose que vous avez du mal à vous pardonner, La Sœur Saule Pleureur vous rappelle, avec beaucoup de douceur, que vous êtes humain et donc que vous avez fait de votre mieux à un moment M. Comme tout à chacun, il faut simplement retenir que vous avez encore à apprendre pour grandir… Aussi n’oubliez pas d’être compatissant quand il s’agit également de votre propre être. Les jugements sévères ne font qu’épuiser les cœurs car ils sont contraires à l’essence même de ce qu’anime nos Âmes.  Si l’Ego s’en mêle par une trop grande auto-exigence, laissez-vous le temps d’apprendre à vivre. Votre exigence doit être un repère, un guide, un moteur d’intentions, et sachez faire preuve de gentillesse et de douceur envers vous-même… et c’est aussi ainsi que vous pourrez l’être envers les autres. Alors osez pardonner sincèrement pour vous libérer, guérir et vous élever. © Textes Eve Korrigan
PRIÈRE A LA SŒUR SAULE PLEUREUR
Vénérée Kuan Yin, Sœur Saule Pleureur, vous avez pardonné de graves agressions envers vous dans la grâce et l’abandon à l’amour, parce que vous aviez choisi la sagesse et la croissance spirituelle. Vous n’avez pas caché votre colère, mais l’avez laissé sortir pour trouver la paix et la compassion dans votre cœur. Vous étiez alors libre de vous élever dans la béatitude ! Bénissez-moi, s’il vous plaît, afin que je puisse faire appel à ma propre sagesse et à ma force spirituelle pour pardonner et me libérer aussi. Je laisse la Sœur Saule Pleureur purifier doucement mon coeur. Om Mani Padme Hum.